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16 octobre 2021 6 16 /10 /octobre /2021 12:21
JACQUES BREL  ET LE 7EME ART 

Voici un aperçu de la carrière du chanteur à l’écran, devant et derrière la caméra qui vient compléter la présentation faite lundi 4 octobre à La Tenure

Les risques du métier : En 1967, André Cayatte, auteur également du scénario avec Armand Jammot qui en crée les dialogues, traite de l’accusation injuste de pédophilie. Il met en scène un instituteur, Jean Doucet, (JB)en butte aux calomnies de 3 élèves dont l’accusation de tentative de viol de l’une d’entre elles  conduit à son arrestation et aux risques d’une condamnation aux travaux forcés. Emmanuelle Rivat (Suzanne Doucet), Delphine Desyeux (Catherine), René Dary et Nadine Alari font partie de la distribution de ce film inspiré de l’œuvre de Simone et Jean Cornec et tourné à Ecquevilly. Jacques Brel et François Rauber ont, comme dans la plupart des titres suivants, composé la musique.

La bande à Bonnot : en 1968, Philippe Fourastié porte à l’écran les activités criminelles de Jules Bonnot (Bruno Cremer) et sa bande dont Raymond la Science (J.B) dans les années 1910. Leur ultime et incroyable hold-up eut lieu à Chantilly, place Omer Wallon, où, révolver au poing, ils envahissent la succursale de la Société Générale, tuent 2 employés et en blessent un autre ; ils emportent un butin de près de 50 000 francs. C’est le 1er hold-up de l’histoire où l’automobile est utilisée à des fins criminelles. Le 1er coup du groupe à bord d’un engin motorisé date du 21 décembre 1911. Les acteurs sont entourés par Annie Girardot, Jean-Pierre Kalfon, François Dyrek, Michel Vitold et Armand Mestral. L’assistant réalisateur est Claude Miller.

Mon oncle Benjamin (le titre complet est Mon oncle Benjamin- L’homme à l’habit rouge). Edouard Molinaro, en 1969, s’inspire du roman de Claude Tiller datant de 1843. Peu avant la révolution française, un médecin de campagne, bon vivant et coureur de jupons (JB) est follement amoureux de Manette (Claude Jade), qui a du caractère et est la seule à lui résister. Bernard Alane, Robert Dalban, Paul Frankeur, Rosy Varte , Paul Préboist et Armand Mestral complètent le casting de ce film dont une adaptation avait été réalisée en 1924 au temps du muet. Le tournage eut lieu en Lozère, en Bourgogne et dans l’abbaye de Royaumont.

Mont-Dragon : Jean Valère adapte en 1970 le roman de Robert Margerit (1944) et la musique est cette fois signée par Jack Arel. Le lieutenant Georges Dormond (JB) est chassé de l’armée pour avoir entretenu une liaison avec Germaine de Boismesnil (Françoise Prévost), l’épouse de son colonel. A la mort de celui-ci, la veuve revient au domaine de Mont-Dragon où le soldat se rend, bien décidé à obtenir sa vengeance. Avec Catherine Rouvel et Paul Le Person.

Les assassins de l’ordre : Marcel Carné filme, en 1971, le roman de Jean Laborde, paru l’année précédente et lui-même inspiré d’une affaire réelle. L’écrivain a été durant de longues années chroniqueur judiciaire pour les journaux France-Soir et l’Aurore. Un juge d’instruction (J.B) est chargé d’une affaire où un ancien repris de justice qui a retrouvé du travail dans un garage est placé en garde à vue pour un « casse ». Il meurt de coups et blessures. Le procureur de la République, les chefs de la police et les avocats des 2 policiers incriminés font pression sur le magistrat pour qu’il conclue à un malheureux accident mais celui-ci ne baisse pas les bras. Avec Didier Haudepin, Catherine Rouvel, Michel Lonsdale, Pierre Maguelon, Charles Denner, Harry Maw, Jean-Roger Caussimon et Bobby Lapointe. Musique de Michel henry et Pierre Colombier. Le film a reçu le prix des spectateurs au festival de Moscou.

Franz : en 1971, Jacques Brel réalise ce long métrage qu’il co écrit avec Paul Andréota en ayant Edouard Molinaro comme conseiller technique. Il retrouve son acolyte pour la musique. Dans une station balnéaire de Belgique, 6 résidents d’une pension se remettent d’une opération ou d’une maladie. L’arrivée de 2 femmes totalement différentes, Catherine (Danièle Evenou) et Léonie (Barbara) change la vie de ces hommes. Léon, victime de traumatismes de la guerre au Katanga, est attiré par cette dernière. Le film n’a pas connu le succès.

L’aventure c’est l’aventure : Claude Lelouch, assisté de Claude Pinoteau, imagine en 1972 les tribulations de 3 truands, Lino Massaro (Lino Ventura), Jacques (J.B),  Simon Duroc (Charles Denner), et de 2 sous-fifres Aldo (Maccione) et Charlot (Charles Gérard). Ils changent leurs habitudes pour la politique qui leur servira à faire rentrer l’argent : enlèvement (avec son consentement) de Johnny Halliday, mercenaires pour des révolutionnaires, détournement d’avion… Jean-Louis Trintignant, qui a travaillé avec le réalisateur pour Le voyou, refuse le rôle de Jacques car il ne pense pas pouvoir entrer dans le personnage. Jacques Brel accepte pour parfaire son apprentissage de la mise en scène ; c’est durant ce tournage qu’il fait la connaissance de sa dernière compagne : Maddly Bamy. Nicole Courcel, Xavier Géin, André Falcon, Yves Robert et Alexandre Mnouchkine complètent la distribution de ce film qui a ouvert le festival de Cannes.

Le bar de la Fourche : Alain Levent, dont c’est le seul long métrage mais qui a une prestigieuse carrière de directeur de la photo, adapte en 1972 le roman d’Auguste Gilbert de Voisins. Au Canada en 1916, un aventurier, Van Horst (Jb) et Olivier (Pierre-François Pistorio) rencontrent Annie (Isabelle Huppert à ses débuts) dans ce lieu perdu au milieu des bois. Elle les séduit, les oppose, bien décidée à épouser l’un des 2. Ils réussissent à échapper au piège. Jouent également dans ce décor naturel de la forêt de Paimpont, Rosy Varte et Bernard Lajarrige.

Le far West : Jacques Brel réalise, en 1973, son dernier film, qui a réprésenté la Belgique au festival de Cannes. Découragé par le manque de succès à sa sortie, il renoncera à la réalisation pour se consacrer aux voyages. Il en écrit le scénario avec Paul Andréota, la musique avec son fidèle ami mais est seul l’auteur des paroles et de la musique de la chanson L’enfance. Jacques (J.B) et Gabriel (Gabriel Jabbour) partent pour le Far West après leur rencontre avec une ravissante infirme noire. Leur troupe grossit. Ils atteignent leur but et, un jour, trouvent de l’or que Jacques ne veut restituer aux autorités. Il en perd la vie. Danièle Evenou, Charles Gérard, Juliette Gréco, Michel Piccoli et Lino Ventura font partie du groupe. Le tournage a pour cadre le terril de la petite Bacnure près de Liège.

L’emmerdeur : En 1973, Edouard Molinaro, sur des dialogues de Francis Veber d’après sa pièce Le contrat raconte la malchance d’un tueur à gages, Ralf Milan (Lino Venture) qui doit abattre depuis sa chambre d’hôtel  Louis Randoni (Xavier Depraz) avant qu’il ne fasse des révélations au tribunal. C’est sans compter la présence de son voisin François Pignon (J.B) qui, essayant de se suicider, provoque une inondation. Ralf se retrouve englué dans les problèmes du  pauvre déprimé au détriment de sa mission. Sont présents également dans la distribution : Caroline Cellier, Jean-Pierre Darras, Nino Castelnuovo et André Valardy. C’est la 1ère fois qu’apparaît François Pignon, personnage fétiche de FrancisVeber. Le  réalisateur se montre en caméo quand, devenu barman il range un disque de…Jacques Brel dont le rôle devait être tenu par Bourvil qui décède en septembre 1970. D’autres adaptations ont été réalisées : Billy Wilder met en scène Jack Lemmon et Walter Matthau dans Victor la gaffe en 1981 et Francis Veber réunit Patrick Timsit et Richard Berry en 2008 dans …L’emmerdeur.

.................................................................................................................Claudine

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