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19 décembre 2021 7 19 /12 /décembre /2021 14:33

 

 

 

 

 

 

 

LA NOURRITURE DANS LES TITRES DE FILMS : En cette période de fêtes où les menus sont l’objet d’une grande recherche, un mot dans les longs métrages proposés se rapporte à l’alimentation.

1. 1953. Luigi Comencini tourne avec Gina Lollobrigida le 1er volet de ce triptyque (Sophia Loren sera l’héroïne du 3ème) et raconte la vie amoureuse et compliquée d’Antonio, maréchal des logis des carabiniers, dans un village de montagne imaginaire en Italie.

2. 2007. Le 8ème film d’animation des studios Pixar, récompensé par un Oscar, un Bafta et un Golden Globe. Un jeune rat s’installe dans les cuisines d’un grand restaurant parisien chez Auguste Gusteau (inspiré de Bernard Loiseau et Paul Bocuse ; son prénom est un hommage à Escoffier) et devient l’assistant de Rémy. Colette, qui travaille également dans la cuisine, a été créée sur le modèle d’Hélène Darroze. Jean-Pierre Marielle est la voix française du restaurateur. Le critique gastronomique Anton Ego a les traits de Louis Jouvet. Le décor panoramique du lieu est tiré de celui de la Tour d’Argent.

3. 1929. Film musical, composé par Irving Berlin, de Robert Florey et Joseph Santhy, adapté d’une comédie éponyme jouée à Broadway entre 1925 et 1926 avec les 4 Marx Brothers (Groucho, Harpo, Chico et Zeppo). Un agent immobilier malhonnête et ses complices sèment le désordre dans un hôtel, unité de lieu, en essayant de vendre des terrains marécageux. De nouvelles techniques sont utilisées comme les vues plongeantes sur les danseuses pour imiter les motifs d’un kaléidoscope. Les numéros sont tournés directement lors de leur exécution. Fait rare à l’époque, plusieurs caméras tournent simultanément pour mieux gérer les improvisations différentes du script original, dont le papier est mouillé pour éviter de parasiter les appareils d’enregistrement. Les Marx ont été tellement déçus au visionnage qu’ils ont voulu racheter le négatif et empêcher la sortie du film mais la Paramount a résisté : grand succès au box-office.

4. 1965. Edouard Molinaro tourne ce film en noir et blanc et, bien que non crédité, y joue un serveur. Le scénario d’Albert Simonin et de Michel Audiard qui signe les dialogues, raconte les aventures de 3 escrocs, dont un ancien policier, qui montent une arnaque en faisant croire que les obligations de l’emprunt russe vont être remboursées à bon prix. Mais l’un d’eux tombe amoureux d’une prétendue milliardaire, experte elle aussi en escroquerie. Avec Paul Meurisse, Bernard Blier, Jean Lefebre, Michel Serrault, Yvonne Clech, Claire Maurier et Robert Dalban.

5. 1985. Claude Chabrol conçoit le scénario avec D. Roulet auteur du roman Un mort en trop. Un inspecteur, qui n’apparaît qu’au bout de 41 minutes, grand amateur d’œufs sur le plat avec du paprika, arrive en Normandie pour enquêter sur la mort d’un boucher associé avec 2 autres notables pour obliger un jeune postier à vendre sa propriété. Tourné à Forges-les-Eaux, le film réunit Jean Poiret, Stéphane Audran, Michel Bouquet, Caroline Cellier, Jean Topart et Pauline Lafont. L’enquêteur revient l’année suivante dans un autre long métrage.

6. 1975. Le cinéaste et romancier Joël Séria réunit Jean-Pierre Marielle, Bernard Fresson, Dominique Lavanant, André Ferréol et Claude Piéplu pour suivre la vie « sentimentale » d’un représentant en parapluies, passionné de peinture dont il rêve de vivre. Après maintes péripéties, déceptions et une dépression qui le conduit à boire, il finit heureux, en Bretagne, en changeant de vie. Sous le pseudonyme de Jeanne Goupil qui joue Marie se cache l’artiste Jeanne Krier, ancienne élève des Arts Décoratifs, qui a réalisé les tableaux vus dans le film. Celui-ci a acquis le statut de film culte dans le genre comédie érotico-burlesque des années 70.

7. 1976. Claude Zidi, assisté de Jean-Jacques Beineix, traite de la malbouffe en opposant un critique gastronomique, responsable d’un célèbre guide et dont le fils est passionné de cirque au PDG d’un groupe agro-alimentaire. Raymond Bussières, Claude Gensac et Marcel Dalio donnent la réplique à Louis de Funès, Julien Guiomar et Coluche ; ce dernier a obtenu le rôle grâce à Olivier de Funès contre l’avis de sa mère Jeanne qui le trouvait « vulgaire ». Un mois avant le début du tournage Pierre Richard qui s’était engagé pour le rôle de ce fils peu intéressé pour prendre la succession des affaires paternelles s’est montré très déçu par le rôle proposé et s’est désisté malgré un pont d’or.

8. 1989. Une adaptation très libre de l’affaire du Rainbow Warrior est réalisée par Gérard Oury sur un scénario écrit avec sa fille Danièle Thomson. Une ancienne espionne reprend du service après 10 ans d’inactivité pour faire sauter en Italie un bateau contenant des missiles et ce avec l’aide d’un pseudo-mari. L’époux légitime se lance à leur recherche. Avec Sabine Azema, Pierre Arditi, Jacques Perrin, Patrick Timsit et Isaac de Bankolé, consultant pour les dialogues.

9. 1963. Max Ophuls, avec Claude Sautet aux dialogues et au scénario, assisté pour la réalisation de Costa-Gavras et Claude Zidi et pour la coopération technique de Claude Pinoteau , adapte un roman de Ch. Williams. Cathy qui veut venger son père que 2 anciens associés véreux ont ruiné s’associe à son ex- mari Michel et 2 autres hommes pour arriver à ses fins. Jean-Paul Belmondo retrouve Jeanne Moreau avec laquelle il avait joué dans Moderato Cantabile de Peter Brook en 1960. Claude Brasseur, Gert Fröbe, Jean-Pierre Marielle, Alain Cuny et Paulette Dubost font également partie de la distribution.

9. 1991. Le titre au Québec est : Le secret est dans la sauce. Jon Avnet adapte un roman de Fannie Flag qui fait une apparition dans le film qui évoque la vie de 2 femmes, l’une âgée de 40 ans et l’autre, une octogénaire, pensionnaire d’une maison de retraite. Chacune évoque ses souvenirs et pour la plus âgée, ceux qui se rapportent au café qu’elle tenait le Whistle Stop Café. Avec Kathy Btes, Mary Stuart Masterson et Nancy Atchinson qui reçoit un Young Artist Award.

10. 1981. Jean Girault adapte le roman de René Fallet dont le producteur Christian Fechner, attaché à Louis de Funès depuis 1976, a acheté les droits. L’acteur, dont c’est l’avant-dernier film, participe à l’écriture du scénario avec Jacques Halain, fil d’André Hunebelle, avec lequel il avait déjà travaillé pour L’Avare. 2 septuagénaires, amis de très longue date, voient leur vie bouleversée par l’arrivée soudaine d’un extra terrestre. Celui-ci devait être joué par Olivier Lejeune dont la silhouette longiligne se rapprochait de celle du personnage du roman mais c’est Jacques Villeret qui obtint le rôle et vit ainsi sa carrière vraiment lancée. Pour Jean Carmet, le souvenir de tournage fut différent, lui dont on connaît le goût pour les grands crûs : «  J’avalais 1 litre d’eau teintée par scène. Et comme on faisait plusieurs scènes, il m’arrivait d’en boire 5 à 6 litres par jour…J’ai bien cru me noyer ». Le tournage a lieu en Seine-et-Marne à Champeaux, le choix de la région parisienne s’expliquant par la proximité de grands centres hospitaliers à cause des problèmes cardiaques de Louis de Funès depuis 1974. Les 2 maisons ont été construites dans un champ à Evry-Grégy-sur-Yerre . A la fin du tournage diurne elles ont été déplacées aux studios d’Epinay pour les séquences de nuit car les assurances étaient formelles en ce qui concerne l’acteur : «  Pas de tournage la nuit, la nuit il dort ». La musique est signée par Jean Lefèvre, déjà auteur de celle du Gendarme et les extra-terrestres. L’engin spatial a nécessité 4 mois de travail.

 

........................................................................................................................................................CLAUDINE
 

REPONSES :

1. Pain, amour et fantaisie ;

2. Ratatouille ;

3. Noix de coco ;

4. Quand passent les faisans ;

5. Poulet au vinaigre ;

6. Les galettes de Pont-Aven ;

7. L’aile ou la cuisse ;

8. Vanille fraise ;

9. Beignets de tomates vertes ;

10. La soupe aux choux.

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