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16 juin 2022 4 16 /06 /juin /2022 07:43

N&B 1950 93mn

avec

Jean-Louis Barrault, Danielle Darrieux, Daniel Gélin , Fernand Gravey , Odette Joyeux, Gérard Philippe , Simone Signoret, Simone Simon, Anton Walbrook

Thème :Un narrateur présente une série d'histoires tournant autour de rencontres amoureuses ou « galantes ».

Le scénario du film est tiré de La Ronde, une pièce de théâtre de l'écrivain autrichien Arthur Schnitzler (1862-1931),qui fut l'un des auteurs les plus importants de la littérature de langue allemande de la première moitié du xxe siècle en Autriche-Hongrie.                                                                Max Ophüls, Maximillian Oppenheimer, cinéaste français d'origine allemande, 1902-1957. Acteur puis directeur de théâtre à Vienne où il montera plus de 200 pièces avant de passer au cinéma en 1929. Il devient chef dialoguiste avec Anatole Litvak à la Universum Film AG de Berlin., tourne Leibelei en 1932. De confession juive, il se réfugie en France en 1933 et tourne avec Edwige Feuillère (Sans lendemain, De Mayerling à Sarajevo). Naturalisé français en 1938, il part aux USA en 1940 où il réalise Lettre à une inconnue (1948). De retour en France en 1950, il fera avec Danielle Darrieux son actrice fétiche La Ronde(1950), Le Plaisir(1952),Madame.de...(1953),Lola.Montès.(1955).Dans ses films il aborde la violence et la cruauté des hommes et de la société en général qui, sous des dehors brillants, scintillants, se révèle être une machine à broyer les plus faibles, face à la pureté des femmes qui ne va pas sans une certaine frivolité, et parfois une grande naïvetéIl est le père du cinéaste Marcel Ophüls (Le Chagrin et la Pitié-1971).                                                                                                                                  CRITIQUE (6 avril 1994) « Cette valse désenchantée, que Max Ophüls avait dû amputer de vingt minutes pour rassurer les puritains, connut un triomphe public malgré une violente campagne de dénigrement de la part de la critique. On reprochait à ce moraliste baroque d’avoir dressé un inventaire des diverses formes de libertinage et des amours illégitimes. Rien de scabreux pourtant, et pas une scène polissonne dans ce défilé virtuose de scènes d’alcôves. Le propos est amer, tragique, juste un rien teinté du cynisme cruel de Schnitzler, dont il s’inspire. Max Ophüls dresse un constat d’une infinie tristesse sous l’apparence frivole d’une fresque sur les discours et les comportements amoureux : le bonheur n’existe pas. Ce qu’il peint, fataliste, c’est l’impossibilité d’éterniser les élans les plus purs, le désespoir du sentiment amoureux bafoué par la fièvre du désir, la pureté piétinée par les rencontres éphémères, la blessure secrète de l’âme face à l’infidélité des ivresses. Le temps, implacable, ronge l’amour, oublie le don, attise le vertige des conquêtes, refroidit les cœurs. Cette frénésie désespérante et désespérée des « ruses, mensonges et périls constants » qui tissent la lutte des sexes, cette sinistre sarabande de femmes et d’hommes abusés par la comédie du plaisir est magistralement mise en scène. Les arabesques sensuelles de la caméra font partie du sujet du film : danse, transes et vertiges. » Jean-Luc Douin, Télérama N° 2308

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