"Il n'est de bonne chose qui ne trouve sa fin..."
Notre festival est clos et a rempli son contrat :
- Vendredi : présentation par Jean-Louis, Nathalie et l'équipe de Locafète, du véhicule de restauration aux enfants des écoles (160 enfants ont pu en bénéficier) suivie d'une projection de courts métrages burlesques (Chaplin et Laurel & Hardy sont éternels). Et il faisait bon entendre nos petits s'esclaffer comme l'avaient fait avant eux trois générations. -Vernissage réussi de notre exposition "Le cinéma se met à table" ( voir plus bas le détail des présentations) sous la présidence de Monique en présence de représentants de la municipalité, des associations partenaires.
-Samedi : Projection émouvante du film "Un pâtissier dans les coulisses" avec la présence de Jacques Grousset, fondateur de Locafête, dont la biographie professionnelle était retracée avec celle de son épouse. Puis celle du film "Le grand restaurant" de Jacques Besnard fut un agréable moment aux côtés de De Funès, Bernard Blier, Paul Prébois, Noël Roquevert, nos chers artistes disparus. La place du pianiste dans le scénario n'est pas sans rappeler les débuts de carrière de Louis de Funès. Les cascades sont prodigieuses, évidemment il y a eu "pire" depuis. L'intermède musical et le ballet dans la cuisine du restaurant est un moment d'anthologie. Très bon film qui garde toute sa fraicheur.
-Les interventions littéraires de nos partenaires de Claudine, Lucienne et Marianne de l'Alma qui avec la chorale de l'EML ont lu et chanté des extraits de "Une opérette à Ravensbrück", de Claire, Danielle et Jean-Fred de l'Alcad, de Claudine de l'AMAP des Paniers de la Reine Blanche et de Sabeline et des acteurs de Studio 32 rappelèrent la place essentielle des textes et de l'histoire dans l’élaboration des scénarios. Nos grands auteurs avaient aussi leurs recettes culinaires. Cela fut énoncé dans le ton qui convenait et apporta une agréable note d'humour et de tendresse prélude à l'original repas végétarien qui s'ensuivit dans une ambiance conviviale qu'Annick sut joliment obtenir.
- Dimanche, reprise avec les présentations d'une dizaine de courts métrages originaux que nous proposèrent Marianne et les membres du club vidéo CPCPN parisien et une aimable initiation à la fabrication de l'huile d'olive par Vincent. - Un quiz gastronomique de l'Alcad fut servi par Claire et Jean-Fred à l'entracte. La journée se concluant par une remise des récompenses Morlacca 2018: - Prix de participation au Club CPCPN pour l'ensemble des CM - Prix des acteurs à Lucienne (S comme Smoothies), à Danielle (Comme la course du loup), à Jean-Fred (Passion Wagons).
- Lundi : Jean-Fred de l'Alcad rappela la disette durant siège de la commune de Paris en 1870 et Claudine, Lucienne et Marianne de l'Alma racontèrent d'adorables histoires de fées et de drôles de recettes de sorcières en présence d'Erika Lais, auteur d'ouvrages sur le splantes de sorcières ou pas - Le Festin de Babette, présenté par Monique, ferma le Festival avec l'excellente et regrettée Stéphane Audran dans cette fiction de Gabriel Axel où la convivialité luthérienne rencontra celle de Babette, grand chef cuisinière parisienne échappée des affrontements de la Commune.
Notre public de cinéphiles put ainsi apprécier durant ces 4 jours l'incidence de la gastronomie et de la convivialité à la française rapportées par le 7ème Art. Tout ce travail inter-associatif fut longuement applaudi ainsi que les services techniques sollicités et l'aide de Yasmine Chani et Valérie Caron de la municipalité. Un grand merci à Nathalie et Jean-Louis et à toutes et tous pour l'aide précieuse apportée. Hervé Moula
EXPO 2018:
- L’invité 2007 de Laurent Bouhnik (Entre le jour et la nuit 2016)Un chômeur de longue durée invite à diner son intégrateur de compétence
- Comme un Chef 2012 de Daniel Cohen (Coco avec Ged Elmaleh)
Rencontre d’un jeune cuisinier et d’un chef étoilé - Julie et Julia 2009 Nora Ephron (Quand Harry rencontre Sally et Nuits blanches à Seattle) Julie Powell va réaliser en une année toutes les recettes de cuisine française de Julia Child
- L’Ile des Miam Nimaux (2013) de Cody Cameron et Kris Pearn, Une invention crée des croisements entre des aliments et des animaux.
- AMAP et producteurs en Picardie : une nouvelle société en marche.
- VATEL de Roland Joffé, sorti en 2000 (la déchirure/Mission/la cité de la joie) François Vatel, maître d'hôtel de la maison Condé, tente de restaurer les bonnes grâces du roi Louis XIV sur son maître
- Le Souper d’Édouard Molinaro et sorti en 1992 (Oscar, L’emmerdeur, la cage aux folles) Paris, 6 juillet 1815. Talleyrand, invite à dîner Fouché pour choisir un nouveau souverain pour la France
- La graine et le mulet réalisé par Abdellatif Kechiche, 2007 (la Vénus noire/la vie d’Adèle). Avec son indemnité de licenciement, un vieil ouvrier envisage d'ouvrir un restaurant sur un vieux bateau.
- Les beignets de tomates vertes de Jon Avnet, sorti en 1991. (Tango & Cash/ Neige sur Beverly Hills) Quatre femmes aux prises avec la violence conjugale
- Le chocolat de Lasse Hallström réalisé en 2000 ( Les recettes du bonheur, Une vie inachevée) En 1959, durant le carême, une jeune femme (Juliette Binoche) et sa fille reprennent la vieille pâtisserie pour ouvrir une chocolaterie.
- Le goût des autres d’Agnès Jaoui, sorti en 2000 (Parlez moi de la pluie/Comme une image). Un égocentique à la rencontre des autres et l’apprentissage de la tolérance.
- Les Côtelettes : Bertrand Blier, sorti en 2003 (les valseuses, Buffet froid, Tenue de soirée) Un homme âgé débarque un soir chez Léonce, son fils et sa nouvelle compagne, et annonce qu'il vient « pour l'emmerder ». Le réalisateur renoue avec le surréalisme qui lui est familier.
- Joyeux Noël Christian Carion 2005.( 2001 : Une hirondelle a fait le printemps 2009 : L'AffaireFarewell) Pendant l'été 1914, l’impensable se produit : pour quelques instants, on va poser le fusil pour aller, une bougie à la main, voir celui d’en face..
- Une affaire de Goût : Bernard Rapp 2000 ( 2003 : Pas si grave 2004 : Un petit jeu sans conséquence) Rencontre au hasard d'un déjeuner avec un simple serveur qui ne sait pas expliquer ce qu'il sert.
- Le festin de Babette : Gabriel Axel sorti en 1987 (La mante religieuse/ Le curé de Tours) Babette, chef cuisinière renommée dans un grand restaurant parisien, le Café anglais, fuit la répression de la Commune de Paris, en 1871. Elle trouve refuge au service de deux sœurs célibataires, filles d'un austère pasteur dans un petit village luthérien
- Ghosford Park de Robert Altman, sorti en 2001 (MASH/un couple parfait/ Vincent et Théo) aise dans les années 1930. L'histoire s'intéresse autant aux aristocrates qu'aux domestiques, avec les intrigues, les potins… Puis, le maître des lieux est assassiné.
- Cuisine et dépendances de Philippe Muyl, 1992 (L’arbre sous la mer, la vache et le Président) un couple de bourgeois ordinaires, invitent à dîner deux amis perdus de vue depuis 10 ans. Prétextant embouteillage, l'invité et sa femme Charlotte arrivent avec deux heures de retard
Et les panneaux de l'Alma
18. Le banquet du cheval "Nuage" à Lamorlaye
19. Les carnets de recettes écrits par une Résistante à Ravensbrück
20. L'entreprise Locafête
21. Des films et leurs recettes : Astérix et Obélix contre César (la potion magique), Harry Potter (la bieraubeurre), Le fabuleux destin d'Amélie Poulain (la crème brûlée).
22. Des films et leurs recettes : Femmes au bord de la crise de nerfs (le gaspacho), Charlie et la chocolaterie (nos chocolatiers), Le grand bleu (les spaghetti al frutti del mare) et La belle et le Clochard (un spaghetti pour deux)
23 et 24. Des films et la nourriture : films américains et dessins animés.