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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 07:53

"Il n'est de bonne chose qui ne trouve sa fin..."

Notre festival est clos et a rempli son contrat : 

 - Vendredi : présentation par Jean-Louis, Nathalie et l'équipe de Locafète, du véhicule de restauration aux enfants des écoles (160 enfants ont pu en bénéficier) suivie d'une projection de courts métrages burlesques (Chaplin et Laurel & Hardy sont éternels). Et il faisait bon entendre nos petits s'esclaffer comme l'avaient fait avant eux trois générations.                                                                                                                   -Vernissage réussi de notre exposition "Le cinéma se met à table" ( voir plus bas le détail des présentations) sous la présidence de Monique en présence de représentants de la municipalité, des associations partenaires.

-Samedi : Projection émouvante du film "Un pâtissier dans les coulisses" avec la présence de Jacques Grousset, fondateur de Locafête, dont la biographie professionnelle était retracée avec celle de son épouse. Puis celle du film "Le grand restaurant" de Jacques Besnard  fut un agréable moment aux côtés de De Funès, Bernard Blier, Paul Prébois, Noël Roquevert, nos chers artistes disparus. La place du pianiste dans le scénario n'est pas sans rappeler les débuts de carrière de Louis de Funès. Les cascades sont prodigieuses, évidemment il y a eu "pire" depuis. L'intermède musical et le ballet dans la cuisine du restaurant est un moment d'anthologie. Très bon film qui garde toute sa fraicheur.

-Les interventions littéraires de nos partenaires de Claudine, Lucienne et Marianne de l'Alma qui avec la chorale de l'EML ont lu et chanté des extraits de "Une opérette à Ravensbrück", de Claire, Danielle et Jean-Fred de l'Alcad, de Claudine de l'AMAP des Paniers de la Reine Blanche et de Sabeline et des acteurs de Studio 32 rappelèrent  la place essentielle des textes et de l'histoire dans l’élaboration des scénarios. Nos grands auteurs avaient aussi leurs recettes culinaires. Cela fut énoncé dans le ton qui convenait et apporta une agréable note d'humour et de tendresse prélude à l'original repas végétarien qui s'ensuivit dans une ambiance conviviale qu'Annick sut joliment obtenir.

- Dimanche, reprise avec les présentations d'une dizaine de courts métrages originaux que nous proposèrent Marianne et les membres du club vidéo CPCPN parisien et une aimable initiation à la fabrication de l'huile d'olive par Vincent.    - Un quiz gastronomique de l'Alcad  fut servi par Claire et Jean-Fred à l'entracte. La journée se concluant par une remise des récompenses Morlacca 2018: - Prix de participation au Club CPCPN pour l'ensemble des CM  - Prix des acteurs à Lucienne (S comme Smoothies), à Danielle (Comme la course du loup), à Jean-Fred (Passion Wagons).

 - Lundi :  Jean-Fred de l'Alcad rappela la disette durant siège de la commune de Paris en 1870 et Claudine, Lucienne et Marianne de l'Alma racontèrent d'adorables histoires de fées et de drôles de recettes de sorcières en présence d'Erika Lais, auteur d'ouvrages sur le splantes de sorcières ou pas - Le Festin de Babette, présenté par Monique, ferma le Festival avec l'excellente et regrettée Stéphane Audran   dans cette fiction de Gabriel Axel où la convivialité luthérienne rencontra celle de Babette, grand chef cuisinière parisienne échappée des affrontements de la Commune.

Notre public de cinéphiles put ainsi apprécier durant ces 4 jours l'incidence de la gastronomie et de la convivialité à la française rapportées par le 7ème Art. Tout ce travail inter-associatif fut longuement applaudi ainsi que les services techniques sollicités et l'aide de Yasmine Chani et Valérie Caron de la municipalité. Un grand merci à Nathalie et Jean-Louis et à toutes et tous pour l'aide précieuse apportée.       Hervé Moula

EXPO 2018:

  1. L’invité 2007 de Laurent Bouhnik  (Entre le jour et la nuit 2016)Un chômeur de longue durée  invite à diner son intégrateur de compétence
  2. Comme un Chef 2012 de Daniel Cohen (Coco avec Ged Elmaleh)
    Rencontre d’un jeune cuisinier  et d’un  chef étoilé
  3. Julie et Julia 2009 Nora Ephron (Quand Harry rencontre Sally et Nuits blanches à Seattle) Julie Powell va réaliser en une année toutes les recettes de  cuisine française de Julia Child
  4. L’Ile des Miam Nimaux (2013) de Cody Cameron et Kris Pearn, Une invention  crée  des croisements entre des aliments et des animaux.
  5. AMAP  et producteurs en Picardie : une nouvelle société en marche.  
  6. VATEL de  Roland Joffé, sorti en 2000 (la déchirure/Mission/la cité de la joie)                François Vatel, maître d'hôtel de la maison Condé, tente de restaurer les bonnes grâces du roi Louis XIV sur son maître
  7. Le Souper d’Édouard Molinaro et sorti en 1992 (Oscar, L’emmerdeur, la cage aux folles)  Paris, 6 juillet 1815. Talleyrand, invite à dîner  Fouché  pour  choisir un nouveau souverain pour la France
  8. La graine et le mulet réalisé par Abdellatif Kechiche, 2007   (la Vénus noire/la vie d’Adèle). Avec son indemnité de licenciement, un vieil ouvrier envisage d'ouvrir un restaurant sur un vieux bateau.
  9. Les beignets de tomates vertes de Jon Avnet, sorti en 1991. (Tango & Cash/ Neige sur Beverly Hills)  Quatre femmes aux prises avec la violence conjugale
  10. Le chocolat de Lasse Hallström réalisé en 2000 ( Les recettes du bonheur, Une vie inachevée) En 1959, durant le carême,  une jeune femme (Juliette Binoche) et sa fille reprennent la vieille pâtisserie pour ouvrir une chocolaterie.
  11. Le goût des autres d’Agnès Jaoui, sorti en 2000 (Parlez moi de la pluie/Comme une image). Un égocentique à la rencontre des autres  et l’apprentissage de la tolérance.
  12.  Les Côtelettes : Bertrand Blier, sorti en 2003    (les valseuses, Buffet froid, Tenue de soirée)  Un homme âgé débarque un soir chez Léonce, son fils et sa nouvelle compagne, et annonce qu'il vient « pour l'emmerder ».  Le réalisateur renoue avec le surréalisme qui lui est familier.
  13. Joyeux Noël Christian Carion 2005.( 2001 : Une hirondelle a fait le printemps 2009 : L'AffaireFarewell)                                                                                                                          Pendant l'été 1914, l’impensable  se produit : pour quelques instants, on va poser le fusil pour aller, une bougie à la main, voir celui d’en face..
  14. Une affaire de Goût : Bernard Rapp 2000 ( 2003 : Pas si grave 2004 : Un petit jeu sans conséquence)    Rencontre au hasard d'un déjeuner avec  un simple serveur  qui ne sait pas expliquer ce qu'il sert.
  15. Le festin de Babette : Gabriel Axel  sorti en 1987  (La mante religieuse/ Le curé de Tours)                                                                                                                                             Babette, chef cuisinière renommée dans un grand restaurant parisien, le Café anglais, fuit la répression de la Commune de Paris, en 1871. Elle trouve refuge au service de deux sœurs célibataires, filles d'un austère pasteur dans un petit village luthérien
  16. Ghosford Park de Robert Altman, sorti en 2001 (MASH/un couple parfait/ Vincent et Théo)   aise dans les années 1930. L'histoire s'intéresse autant aux aristocrates qu'aux domestiques, avec les intrigues, les potins… Puis, le maître des lieux est assassiné.
  17. Cuisine et dépendances  de Philippe Muyl, 1992 (L’arbre sous la mer, la vache et le Président)  un couple de bourgeois ordinaires, invitent à dîner deux amis perdus de vue depuis 10 ans. Prétextant embouteillage, l'invité et sa femme Charlotte arrivent avec deux heures de retard

Et les panneaux de l'Alma

18. Le banquet du cheval "Nuage" à Lamorlaye

19. Les carnets de recettes écrits par une Résistante à Ravensbrück

20. L'entreprise Locafête

21. Des films et leurs recettes : Astérix et Obélix  contre César (la potion magique), Harry Potter (la bieraubeurre), Le fabuleux destin d'Amélie Poulain (la crème brûlée).

22. Des films et leurs recettes : Femmes au bord de la crise de nerfs (le gaspacho), Charlie et la chocolaterie (nos chocolatiers), Le grand bleu (les spaghetti al frutti del mare) et La belle et le Clochard (un spaghetti pour deux)

23 et 24. Des films et la nourriture : films américains et dessins animés.

 

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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 23:13

2012  C   78mn VOST

avec   Alejandro Awada, Victoria Almeida, Oscar Ayala, Daniel Keller,

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Thème  Un argentin voyage en  Patagonie pour y pratiquer la pêche au requin. Ce ne sera  pas le seul but de son voyage.

Carlos Sorín est un réalisateur, scénariste, directeur de la photographie et producteur argentin né en 1944 à Buenos Aires (Argentine). Après des études universitaires de physique à Buenos Aires, il s'est initié comme assistant dans le cinéma de La Boca. Il appartient à la génération du "nouveau cinéma argentin" qui évoque le pays en termes universels loin des fantômes du passé avec un petit budget et des acteurs non connus à la recherche d'une nouvelle expression artistique.

Filmographie

  1986 : La Era del ñandú       et      Le Film du roi (La película del rey)

  1989 : Eversmile, New Jersey

  2002 : Historias mínimas

  2003 : Ensayo (série TV)

  2004 : 18-j          et             Bombón el Perro (El Perro)

  2005 : Manos libres - El caso del bebé de los Perales (feuilleton TV)

  2006 : El camino de San Diego

  2009 : La Fenêtre (La Ventana)

  2011 : El gato desaparece

  2012 : Jours de pêche en Patagonie (Días de pesca)

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15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 21:13

Remorques est un film de Jean Grémillon (1901-1959) tourné à partir de 1939 et sorti en 1941.Il est tiré d'un roman de Roger Vercel . Le scénario a été repris par Charles Spaak, André Cayatte et Jacques Prévert. Les rôles principaux sont tenus par Michèle Morgan, Madeleine Renaud et Jean Gabin.

Roger Vercel (1894-1957) professeur de lettres au collège de Dinan fut auteur de récits, de nouvelles, de romans dont certains portés à l'écran comme Capitaine Conan (Bertrand Tavernier 1996) ou Remorques édité en 1935. Ce fut par sa production "un écrivain qui aimait la mer".                                                                                                                                                  En 1939, Jean Grémillon débute le tournage de "Remorques" sur la plage du Vougeot à Brest. Après une formation musicale poussée, il a  tourné de nombreux courts métrages sur le thème du monde du  travail. Remorques sera son 12ème LM après Gueule d'Amour (1937 Mireille Balin & Jean Gabin), L'étrange Monsieur Victor (1938 Raimu & Madeleine Renaud). Lumière d'Eté suivra en 1942 (Madeleine Robinson,Madeleine Renaud,Claude Brasseur). Le tournage de ce film connaîtra de nombreux déboires en raison de la période tragique que traversa la France (retards administratifs, pellicules égarées, fuites du producteur et des acteurs aux USA), mais aussi climatiques (difficultés à tourner des scènes de tempêtes par temps clément). 

De son côté Michèle Morgan a 20 ans, c'est déjà une star qui a tourné Gribouille avec Raimu, l'Orage avec Charles Boyer, Quai des Brumes et Récif de corail avec Jean Gabin, les Musiciens du Ciel avec Michel Simon.                                                                                                     Quant à Jean Gabin, il a 33 ans et une trentaine de films à son actif  dont des succès comme Les gaités de l'escadron,  la Bandera, La belle équipe, Pépé le Moko, La grande illusion, Le jour se lève, La bête humaine et Quai des brumes.                                                                      Madeleine Renaud a 39 ans et effectué une belle carrière. Elle a déjà travaillé avec Grémillon.

Le film "Remorques" les rassemblera avec comme toile de fond la mer et  ses dangers, l'angoisse des femmes de marins, les relations parfois difficiles entre gens de mer. Le thème en sera sur ce décor une malheureuse histoire d'amour. Les acteurs sont grandioses et dominent le tumulte de la tempête, des embruns et de l'immensité marine. La morale en sort sauvée, Jean Gabin restera fidèle à son épouse et à sa maitresse "La Mer". L'ambiance tragique du film et de la musique funèbre de fin s'accordèrent bien avec l'actualité politique de l'époque.                        Michèle Morgan & Jean Gabin réfugiés aux USA ne purent assister à la sortie du film.

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15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 21:08

 

CINE CLUB DE LAMORLAYE

Le ciné-club proposera au foyer culturel à 17h15

 

Lundi 15 janvier 2018

 

"Remorques" de Jean Grémillon

avec

Michèle Morgan, Jean Gabin, Madeleine Renaud, Charles Blavette, Jean Marchat

Thème : La vie des marins dans les grands ports (VF 1941)

 

Lundi 12 Février 2018

 

"Jours de pêche en Patagonie" (Días de pesca)

de Carlos Sorín

Marco  voyage en Patagonie. Il compte y pratiquer la pêche au requin. Mais ce n'est pas son seul but.

avec   Alejandro Awada, Victoria Almeida, Oscar Ayala, Daniel Keller (VO 2012)

 

 

 

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12 décembre 2017 2 12 /12 /décembre /2017 22:16

Funny Face, drôle de frimousse ! Plutôt sacrée frimousse que cette élégante et gracieuse Audrey Hepburn. Stanley Donen ne pouvait pas mieux choisir : Audrey et Mr Austerlitz, alias Fred Astaire sur les musiques d’Ira et Georges Gershwin, les images inspirées de Richard Avedon, les décors réels de Paris et des étangs de Comelles qui nous sont si proches. Astaire est toujours sur les ailes de la danse, Audrey l’y rejoint, aérienne, élégante. Chaque séquence  est chorégraphie : la rencontre dans la librairie dévastée ou dans le labo photo, la promenade à travers un Paris des Trente Glorieuses avec d’agréables effets spéciaux, l’esquisse tauromachique au passage d’un bovin, les images féériques sur les étangs. Une Haute Couture française bien présentée, une évocation hardie du quartier St Germain, une dénonciation de la misogynie et des faux prophètes, tous ingrédients pour un très beau spectacle qui n’a pas pris une ride. D'immenses acteurs et une musique immortelle. Merci monsieur Donen.

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7 décembre 2017 4 07 /12 /décembre /2017 00:05

                                                                                                           titre français: Drôle de frimousse  1957 C 103mn

 

avec Fred Astaire, Audrey Hepburn, Kay Thomson, Michel Auclair

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Film  musical inspiré de la vie du photographe Richard Avedon et du mannequin Suzy Parker. Lieux de tournage à Paris et aux étangs de Comelles.                                                                                                                                                                    

Stanley Donen réalisateur américain, né en 1924 débute sa carrière de danseur  à 10 ans qui le mène à 16 ans à Broadway dans Pal Joey où il se lie d'amitié avec Gene.Kelly.Il joue dans Best Food Forwards  où ce dernier est vedette et chorégraphe.                                                           

En 1942-43, il devient son collaborateur à Hollywood pour des chorégraphies innovantes.sur.des.scénarios.réalistes.qui.en.font.l’originalité.                                      Stanley Donen a marqué profondément l'histoire du cinéma américain avec des comédies musicales telles Un jour à New York, et Chantons sous la pluie (Singin' in the.rain),devenu.l'icône.du.genre.                                                                                                                                       Son film Charade (1963) est également un des fleurons de la comédie policière.                                          

En 1998, il reçoit un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.

Filmographie : 1949 : Un jour à New York , 1951 : Mariage royal, 1952 : Love Is Better Than Ever, Chantons sous la pluie, 1952 : L'Intrépide, 1954 : Donnez-lui une chance, Les Sept Femmes de Barbe-Rousse, Au fond de mon cœur, , 1955 : Beau fixe sur New York, 1957 : Drôle de frimousse, Pique-nique en pyjama, Embrasse-la pour moi, 1958 : IndiscretCette satanée Lola, 1960 : Chérie recommençons, Un cadeau pour le patronAilleurs l'herbe est plus verte, 1963 : Charade, 1966 : Arabesque, 1967 : Voyage à deuxFantasmes, 1969 : L'Escalier, 1974 : Le Petit Prince , 1975 : Les Aventuriers du Lucky Lady , 1978 : Folie Folie (Movie Movie), 1980 : Saturn 3, 1984 : La Faute à Rio, remake d'Un moment d'égarement de Claude Berri (1977)

 

 

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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 12:03

avec  Corinne Masiero, Jérôme Kircher, Anne Benoît       2012  C  80mn

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Thème  Louise Wimmer, après bien des déboires, vit dans sa voiture et veut tout faire pour reconquérir sa vie. Ecrit et réalisé par Cyril Mennegun, après son lancement à la 68e Mostra de Venise comme la révélation de l'année 2012, ce film cumule aujourd'hui 12 récompenses, 36 nominations et 28 sélections dans les festivals du monde entier.                                                                                                                         

Cyril Mennegun réalisateur et scénariste français, né à Belfort en1975,                           Menneguin de son vrai nom, il commence sa carrière à 26 ans par le documentaire.Louise Wimmer, son premier long métrage, sorti en 2012, révèle alors un cinéaste et une actrice méconnue du grand public : Corinne Masiero.En 2016, il tourne son second long métrage, La Consolation, où il retrouve Corinne Masiero.

Filmographie:

Corinne Masiero, actrice française née 1964 à Douai a tourné pour le cinéma dans plus de 20 longs métrages dont en 1993 : Germinal de Claude Berri, 1998 : La Vie rêvée des anges d'Érick Zonca, 2008 : L'Emmerdeur de Francis Veber, 2012 : De rouille et d'os de Jacques Audiard.  C’est également une actrice prolixe de théâtre et de télévision (Capitaine Marleau, d’Elsa Marpeau).

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 04:11

                        Après la projection le cinquième long métrage d'Orson Welles reste un thriller bien agréable à regarder. Il l'est autant par sa mise en scène que par ses personnages : un couple dysharmonieux, un repris de justice au grand coeur, un ami de la famille glauque.Tout est à point pour l'intrigue. Welles y mêle l'exotisme des musiques sud-américaines, l'érotisme suggéré de Rita Hayworth que sa nouvelle coiffure n'enlaidit pas, au contraire.                               Orson Welles campe le jeune vagabond amoureux manipulé à la recherche d'un emploi, Everett Sloane est fabuleux en mari paralytique machiavélique, Glenn Anders joue le troisième homme victime inattendue, et Rita Hayworh magnifique dans ses gros plans, sirène chantante lascive à souhait. Nous sommes également invités à un procès, celui de Michael ou celui de la justice ? Le film a un aspect hitchcockien avec une victime aux aspects de coupable. Merveilleuses images noir et blanc. Détail cocasse de la dame qui colle son chewing-gum pendant l'audience au tribunal. Ingéniosité de Welles dans la salle aux miroirs qui sera reprise par d'autres réalisateurs. Par contre la scène dans l'aquarium ne nous effraie plus avec le temps nous nous sommes habitués aux monstres des profondeurs et les écoliers de passage sont plus intéressés par l'intrigue amoureuse que par les gros poissons !                                                                                     La voix off n'a d'autre avantage que celle de permettre d'entendre celle d'Orson Welles, philosophe moralisateur. A replacer dans l'époque noire du Mac Cartisme et de ses démêlés conjugaux avec Rita, plus amoureuse que jamais à l'écran de l'homme dont elle se séparera dans la vraie vie. Encore un pied de nez de Welles au cinéma et à Hollywood.        Merci à ce couple mythique. Le revoir sera un plaisir !

 

 

                                                    

 

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 04:07

 Ciné-Club de Lamorlaye au Foyer Culturel à 17h15

 

1947  N&B  87mn                                                                                                                                                 Rita Hayworth, Orson Welles, Everett Sloane, Glenn Anders                   ------------------------------------------------------------- Thème:   Elsa  est  sauvée d’une agression par Michael, travailleur sans emploi. Celle-ci pour le remercier le fait embaucher par son mari, un riche avocat.

Orson Welles :(1915-1985) acteur, réalisateur, producteur, écrivain, homme de radio et de télévision américain. Révélé par le théâtre de Shakespeare, puis rendu célèbre par une émission de radio (La Guerre des mondes), Orson Welles devient une figure incontournable du cinéma avec son premier long-métrage, Citizen Kane, que l'ensemble des critiques considère comme l'un des dix films les plus importants du.XXe siècle.                                                                                                                           « The Lady from Shangaï est un film sur le cinéma. À la différence de Citizen Kane et The Magnificent Ambersons, il ne s'agit pas d'une réflexion à partir du matériau - de la reproduction technique dans sa fonction de document, comme dans le premier film, ou de sa relation au temps perdu, comme dans le second - mais d'une auto-réflexion du cinéma, du movie, comme univers d'images, de fiction, de romance, de rêve d'un monde sans rêve, de la réalisation de la beauté comme promesse. Elle porte sur la nature fascinante, magique et mythique, de l'image cinématographique, cette métamorphose de la beauté en apparence démoniaque et fatale, avec son aura d'emprunt, sa dégradation par l'argent et la marchandise, qui sont la substance même de la star, offerte comme un objet de passion à la rêverie du spectateur solitaire de la grande ville, comme à celle du personnage narrateur… »Youssef Ishaghpour, Orson Welles

Ses longs métrages au cinéma                                                                                                       1941 : Citizen Kane, 1942 : La Splendeur des Amberson, 1943 : Voyage au pays de la peur  avec Norman Foster, 1946 : Le Criminel, 1947 : La Dame de Shanghai (The Lady from Shanghaï), 1948 : Macbeth, 1952 : Othello, 1955 : Dossier secret , 1958 : La Soif du mal, 1962 : Le Procès , 1965 : Falstaff - Chimes at Midnight, 1968 : Une histoire immortelle, 1973 : Vérités et Mensonges, 1978 : Filming Othello

 

 

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18 septembre 2017 1 18 /09 /septembre /2017 15:31

v

Pain amour et fantaisie,( 1953)  fut le 6ème film de Luigi Comencini, réalisateur italien (1916-2007)    De formation architecte, journaliste, collectionneur de vieux films, scénariste pour Alberto Lattuada et Mario Soldati, il avait réalisé auparavant des films sur des thèmes sociaux.                                    Pain, amour et fantaisie le projeta avec ses interprètes sur la scène internationale.                     Comencini fut également remarqué par un Casanova (1969), par sa comédie L’Argent de la vieille (avec Laura Antonelli-1972) et pour des films sur le thème de l’enfance- L’incompris 1967 et Pinocchio 1972 (Gina Lollobrigida) Il avait aussi tourné en 1965 le 5ème Don Camillo - après Julien Duvivier et Carmine Gallone.                                                                                                                     Surtout Luigi Comencini contribua à faire évoluer  le néoréalisme italien  vers la comédie, en mêlant la période tragique d’après-guerre à des situations cocasses, à de la fantaisie comme celle que l’on met dans du pain que l’on mange sec…

Vittorio de Sica (1901-1974) : Acteur, mais aussi réalisateur.  Jeune acteur des « téléphones blancs », il apparaitra plus tard comme l’un des pères du néo-réalisme. En 1953, lorsqu’il tourne Pain Amour et Fantaisie, il a déjà réalisé 11 films dont Sciuscia, Le voleur de bicyclette, Miracle à Milan, Umberto D. . il tourné plus d’une soixantaine de films.  Il a 52 ans. C’est une icône du cinéma italien. La coexistence avec Comencini boostera le film mais ne se fera pas sans difficultés. Il entreprendra alors une seconde carrière, internationale cette fois. Il sera même amené à figurer Pie VII dans l’Austerlitz d’Abel Gance. D’allure fière, tempes et moustache grisonnantes, il incarnera le séducteur italien.

Gina Lollobrigida , Actrice italienne née en 1927 .                                                                                Débute au cinéma en 1946 dans l’Aigle Noir de Ricardo Freda.                                                                   En 1953, elle a déjà tourné dans 33 films, elle a 26 ans, et a déjà été remarquée dans les films Fanfan la tulipe de Christian-Jaque (1951), Belle de nuit de René Clair (1952) et aussi pour son bel esthétique... Le film de Comencini la projette sur la scène internationale. Avec le même réalisateur elle fera Pain amour et jalousie l’année suivante (1954) et Pinocchio (1971). Elle sera également l’Esméralda de Jean Delannoy (Notre-Dame de Paris 1956), la reine de Saba de King Vidor (Salomon et la reine de Saba 1959). Après plus de 80 films, elle arrête le cinéma, se voue à la photographie et aux beaux-arts.

Repères du néo-réalisme italien : 1942 Ossessione de Luigi visconti, 1945 Rome ville ouverte de Roberto Rossellini, 1946 Sciuscia de Vittorio De Sica, 1948 Allemagne année zéro de Rossellini, 1948 Le voleur de bicyclette de De Sica, 1948 La terre tremble de Visconti, 1949 Riz amer de De Santis (Silvana Mangano), 1953 Les vitelloni de  Federico Fellini, 1957 La strada de Fellini, Voyage en Italie de Rossellini, l’Or de Naples de De Sica.                                                                                                                                                        

 

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 >It's a Free World, le 27 octobre

>Tout le monde dit I love you, le 1er décembre

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