N'oubliez pas ! Lundi 17 mars à 17h30 :
LE DEJEUNER DU 15 AOUT de Gianni di Grégorio
Lors de la réunion du cinéclub du 10 février 2014, Hervé a évoqué l'histoire de la comédie musicale au cinéma :
La comédie musicale a fait suite à l’opéra-bouffe et à l’opérette . Elle s’est développée sous l’influence du spectacle américain de Broadway dont elle fut également le prolongement. Au cinéma, la comédie musicale apparaît dès l’avènement du cinéma parlant des années 30. Le film Chanteur de Jazz d’Alan Crosland (1927) en fut la première représentation avec séquences chantées. En 1929, Broadway Melody d’Harry Beaumont, premier grand film musical, signa la fin de l’âge d’or du Cinéma muet. Deux grands courants s’ensuivirent, celui de la compagnie Warner qui présentait de grandes parades chorégraphiques comme « Chercheurs d’Or » en 1933 de Mervyn Leroy où apparaît Ginger Rogers et celui de la RKO – Radio Keith Orpheum – qui rapprocha Fred Astaire et Ginger Rogers. En 1939, la Metro Goldwin Meyer surenchérit par le conte fantastique du Magicien d’Oz avec Judy Garland et Franc Morgan dirigés par Victor Flemming, puis Un jour à New-York(1949) et Chantons sous la pluie (1952) de Gene Kelly et Stanley Donan. Vincente Minelli travailla sur un approfondissement psychologique des personnages, rappelant l’humain derrière les paillettes avec Yolanda et le voleur (1945), Un américain à Paris(1951), Tous en scène (1953). En 1954 Georges Cukor produisit Une Etoile est née avec un retour de Judy Garland , en 1956 Alexandre Bredfort : Irma la douce. Enfin, en 1957 Richard Thorpe fit une place à Elvis Presley dans le Rock du Bagne. Damsel in distress de George Stevens, proposé par notre Cinéclub, s’inscrit en 1937 dans ce courant des comédies musicales innovatrices, présentant un Fred Astaire bien installé dans sa fonction de danseur, chanteur, comédien, se présentant pour la première fois sans sa partenaire habituelle, remplacée par le couple Gracie Allen – George Burns, auprès de la très belle et débutante Joan Fontaine, sur la musique « A Foggy Day » de George Gershwin.