Ce grand monsieur de la chanson française est né le 22 octobre 1921 à Sète le 22 octobre 1921 à Sète (Hérault) et mort le 29 octobre 1981 à Saint-Gély-du-Fesc (Hérault). Les lignes qui suivent rappellent qu'il apporta aussi son écot au 7ème Art.
En 1957, il fait sa seule apparition dans un long métrage en tant qu’acteur pour René Clair d’après un roman de René Fallet : c’est Porte des Lilas, dont il est aussi auteur de la musique. Le titre a été trouvé par un ami du réalisateur en voyant passer un bus car celui-ci voulait un titre évoquant Paris mais sans comporter le nom de la capitale. Pierre Barbier (Henri Vidal), repris de justice, est recueilli par un brave garçon « L’Artiste » (G.B). Son arrivée entraîne un grand bouleversement dans la vie de quelques habitants du quartier parmi lesquels se touvent Juju (Pierre Brasseur- Etoile de cristal du meilleur acteur), Maria (Dany Carel) et d’autres joués par Annette Poivre et Raymond Bussières. Le chanteur se remémore une expérience plutôt négative et refuse donc un autre tournage. Il dit : « On m’a d’abord prêté une psychologie qui n’est pas la mienne. En me voyant à l’écran, je ne me suis pas tellement reconnu. Et puis dans un studio il y a beaucoup de monde et on crie toujours(…) J’ai tant travaillé chez Renault : ça ressemble un peu à ça ! Bref, je n’ai rien à faire dans cette galerie(…) ; moi, je suis fait pour faire des chansons ».
En 1965, Yves Robert, grand ami du chanteur, adapte un livre de Jules Romains et en conserve le titre : Les copains. C’est l’histoire de 7 copains, rois du canular, qui décident, pour leurs vacances, de semer la pagaille dans 2 petites villes d’Auvergne. Pierre Mondy, Philippe Noiret, Claude Rich, Michel Lonsdale, Guy Bedos, Christian Marin et Jacques Balutin forment cette équipe. Georges Brassens écrit avec J. Berghmans la musique et la chanson très connue Les copains d’abord qui fait l’ouverture de l’album sorti en novembre 1964.
En 1969, il compose avec Lars Fämlöf la musique d’un thriller de Torbjörn Axelman Kameleonterna (The Chameleon).
Dans le film « Le chagrin et la pitié » de Marcel Ophüls 1969, des images d'actualité montrent des femmes tondues sur la place publique, en fond sonore, la chanson « La tondue » de Brassens sur ce sujet.
En 1971, Michel Audiard adapte avec Jean-Marie Poiré et René Fallet, ami intime du chanteur (qui compose la musique), un roman Il était un petit navire qui devient Le drapeau noir flotte sur la marmite. Le réalisateur y interprète un cheminot (comme l’était le père de l’écrivain) et est entouré de Jean Gabin, Ginette Leclerc, Eric Damain, Claude Piéplu, Jacques Marin, André Pousse, Jean Carmet et Micheline Luccioni. Alexandre Volabruque, chef d’Antoine Simonet à la S.N.C.F, félicite son adjoint pour le prix remporté grâce à une maquette de frégate réalisée en allumettes. Il le persuade de lui construire un véritable bateau. Le subordonné, inquiet pour son avancement, travaille dans son jardin avec ses collègues et un oncle, un loup de mer. Ce film fut un des rares échecs commerciaux dans la carrière de Jean Gabin en France.
En 1972 Alain Frey compose un hommage Dans le jardin de Franc-Nohain sur cet avocat, sous-préfet, écrivain, poète et librettiste dont le nom est Maurice Etienne Legrand (1872-1934). Son pseudonyme venait de Nohain, petit cours d’eau traversant Douzy, lieu de ses vacances enfantines. Marié avec Marie-Madeleine Dauphin, il aura deux fils : Jean Nohain et l’acteur Claude Dauphin. Aux côtés du chanteur figurent également Maria Pacôme, Charles Trenet, Pierre Tornade, Jean Richard, Michel Roux, Philippe Noiret et Michel Galabru.
La télévision diffuse en 1973 un film de 55 minutes conçu par Jean-Marie Périer (disponible en DVD) sur un scénario de René Fallet, Pourquoi tu as les cheveux blancs ? Georges Brassens, qui se repose à la campagne (tournage à Saint-Ouen-en-Brie) est dérangé par un enfant qui insulte un épouvantail puis se met à le bombarder de questions. Le chanteur interprète quelques unes de ses chansons.
Le chanteur apporte sa participation à des documentaires ou des longs métrages qui sont des hommages. Il participe en 1961 à la réalisation de François Chatelet On vous écrira avec Claire Maurier, Jack Ary et Claude Bessy. C’est le cas aussi pour Bourvil l’homme…artiste, où des images d’archives et des témoignages reviennent sur l’acteur, homme drôle, généreux et très populaire, « le meilleur des hommes » selon Gérard Oury.
En 2008, lorsqu’Agnès Varda remonte le temps et le parcours de ses « 80 balais et balayettes » et répertorie les faits marquants de sa vie comme des images dispersées sur la plage de Sète, Georges Brassens a sa place dans Les plages d’Agnès ».
En 2011 sort un long métrage d’animation qui emploie la technique du dessin animé en 2 dimensions et reprend les chansons du spectacle originel. Philippe Châtel et Francis Nielsen font donc revivre autour de la chanson du hérisson le conte musical Emilie Jolie. Le chanteur est entouré par Françoise Hardy, Sylvie Vartan, Robert Charlebois, Julien Clerc, Alain Souchon et Laurent Voulzy.
Dans le film italien de Valeria Golino, "Miele" , 2013, on entend la musique de Brassens « Les sabots d’Hélène ».
En 2015, on le voit dans Cavanna : jusqu’à l’ultime seconde j’écrirai de Denis et Nina Robert, documentaire sur la vie du journaliste écrivain.
............................................................................................................................................................Claudine, CCL