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4 juin 2023 7 04 /06 /juin /2023 19:15

Pour les 40 années de fonctionnement de notre association, Samedi 3 Juin 2023, les burlesques américains du début du Cinéma furent à l'honneur, toujours appréciés de tous les publics. Notre présidente  présente ci-après les biographie de ces célébrités qui ainsi que les 3 mousquetaires étaient 4 comme de bien entendu...

 

 

LAUREL et HARDY : le tandem le plus célèbre de l’histoire du cinéma au cours d’une carrière d’environ 25 ans et de 100 films.

Ils se rencontrent pour la 1ère fois en 1919 sur le tournage du film Le veinard de Jess Robbins. Oliver Hardy a déjà joué le faire-valoir, bien souvent, dans quelque 200 films. Il rejoint en 1925 les studios d’Hal Roach dans lesquels Stan Laurel est réalisateur depuis 2 ans est dirigé par lui à 3 reprises. Ils tournent ensemble dans Scandale à New York de Fred Guiol en 1926 sans avoir de scène en commun et évoluent en duo dans Maison à louer du même réalisateur.

Leur duo est constitué en 1927 et reçoit un succès immédiat. Hal Roach, qui réalise la majorité des films d’Harold Loyd concurrençant ceux de Mark Sennett revendique la paternité de ce tandem de même que Léo Mc Carey qui entre dans ces studios en 1924 et les dirige dans : On a gaffé, Vive la liberté ya erreur. C’est également le cas de Fred Guiol qui réalise de nombreux courts-métrages en 1927, parmi lesquels : Les gaietés de l’infanterie, Il était un petit navire, En plein méli-mélo, Un ancien flirt, Les 2 détectives, Les forçats du pinceau. Il en va de même pour Léo Mc Carey , entré aux studios en 1924, et qui tourne On a gaffé, Vive la liberté et Ya erreur.

Les 2 acteurs peuvent être tête d’affiche, se séparer en conservant des rôles titre, faire de la figuration ou avoir un rôle mineur. L’acteur James Finlayson est à leurs côtés dans environ 30 films.

Oliver s’impose par sa corpulence et dirige les opérations ; il est toujours victime des maladresses de son coéquipier. La phrase «  Tu m’as encore mis dans un beau pétrin » est prononcée à 17 reprises au cours de leur filmographie. Stan, qui dans sa carrière solo était conquérant et séducteur, devient un naïf ébahi et souvent pleurnichard, ce qui est l’inverse de ce qu’il est réellement car il est le cerveau, écrit les scénarios, supervise la mise en scène et le montage.

Ce sont les rares acteurs du muet à avoir réussi la transition avec le parlant. Lewis R Foster, qui avait déjà réalisé en 1929 Son altesse royale (Double Woopee) dans lequel apparaît Jean Harlow et Entre la chèvre et le chou, tourne On n’a pas l’habitude et Laurel et Hardy en wagon-lit. James Parrott, s’adapte à la nouveauté : après avoir réalisé en 1928 La minute de vérité, V’là la flotte et Habeas Corpus, il met en scène une dizaine de comédies dont : Ils vont faire boum et Les bricoleurs (1929).D’autres courts-métrages : Les 2 vagabonds, Laurel et Hardy bonnes d’enfants, L et H policiers, Let H menuisiers, Les 2 flemmards, Qui dit mieux…. Hal Roach produit des séquences plus longues : Fra Diavolo (qu’il réalise) et Sous les verrous de James Parrott mais aussi C’est donc ton frère (1936), Têtes de pioche (1938) Les as d’Oxford (1940). La MGM , de son côté, est à l’origine de : Quel pétard (1941), Le grand boum (1944), Laurel et Hardy toréadors (1945). Les 2 hommes ont changé de producteur après 1940, essayé de monter leur propre société et n’y étant pas parvenus ont signé avec la Fox et la MGM.

En 1947, ils entament une carrière dans le music-hall. Leur dernier film est une co-production française tournée aux studios de la Victorine à Nice par Léo Joannon : Atoll K dont le tournage a été allongé à cause de la santé de Stan Laurel. Ils retrouvent un regain de notoriété lors des diffusions télévisées mais le contrat établi à l’époque par Hal Roach ne leur permit pas de toucher de l’argent sur celles-ci.

En 2018, Stan et Ollie de John S. Baird avec Steeve Coogan et John C. Reilly se concentre sur l’année 1953 quand ils prennent conscience de leur déclin.

 

et chacun de son côté
 

STAN LAUREL : (le petit) acteur, scénariste et réalisateur.

Arthur Jefferson naît le 16 juin 1880 dans le nord de l’Angleterre dans une famille de gens du spectacle. Son père l’aide à trouver ses 1ers rôles. Il débute dans le music-hall chez Fred Krano, un imprésario très important, où il est la doublure de Charlie Chaplin. Il accompagne la troupe aux USA où il se fixe et tourne quelques courts-métrages. Il prend le pseudonyme de Stan Laurel. Il réalise pour Hal Roach Yes, yes Nanette avec James Finlayson (voir article ci-dessus). Il reçoit un Oscar d’honneur en 1961. Ses pensions alimentaires ont raison de ses gains : il a été marié 5 fois. Lois Nelson (1926-1934) ; Virginia Ruth Rogers (1934-1936) puis (1941-1946) ; Vera Ivanova Shwalova (1938-1939) et Ida Kitaeva (1946 jusqu’au décès de l’acteur). Une crise cardiaque l’emporte en 1965. Buster Keaton dira : «  Charlie Chaplin n’était pas le plus drôle, je n’étais pas le plus drôle. Le plus drôle c’était lui ». L’astéroïde 2865 porte son nom.

OLIVER HARDY : (le gros) acteur et chanteur.

Oliver Norwell Hardy, né le 18 janvier 1892 à Harlem en Georgie (USA) se passionne très tôt pour le chant lyrique. Il décroche un diplôme d’avocat mais n’exerce pas. A partir de 1919, sous le nom de Babe, il seconde l’acteur phare du studio Jimmy Aubrey dans environ 25 films. Il est le bûcheron en fer blanc dans Le sorcier d’Oz en1925.Hors des studios, il se livre à ses activités favorites : le golf et les chevaux. Sa passion pour les courses ne lui permet pas de jouir de ce qu’il a gagné en tournant quelque 400 films de différents métrages. Il contracte 3 mariages : Madelyn Saboshin (1913-1921) ; Myrtle Reeves (1921-1937) et Virginie Lucille Jones (1940 jusqu’au décès de l’acteur). En mai 1954, après une crise cardiaque il décide de prendre soin de lui et perd 68 kg. Un AVc 2 ans plus tard est suivi d’une thrombose cérébrale qui l’emporte le 7 août 1957 à Los Angeles.

CHARLIE CHAPLIN : acteur, réalisateur, producteur et compositeur britannique

Charles Spencer Chaplin naît le 16 avril 1889 à Londres dans une famille d’artistes. Ses parents se séparent quand il a 2 ans et sa mère, qui connaît une très difficile situation financière, doit se séparer de ses enfants avant d’être à plusieurs reprises hospitalisée dans des services psychiatriques. Le jeune garçon fait sa 1ère apparition sur scène à l’âge de 5 ans puis se produit dans des music-halls entre 1859 et 1900 avant d’abandonner l’école quand il a 13 ans.

En 1903, il décroche son 1er rôle, un vendeur de journaux, dans une pièce qui ne remporte hélas aucun succès. Mais il a été remarqué et part en tournée durant 2 ans. A son retour, il rejoint la troupe comique de Fred Karno avec lequel il apprend à associer la tragédie et la comédie et à utiliser des éléments absurdes. Il devient dès 1907 un comédien accompli et son rôle en 1910 dans une comédie Jimmy the Fearless connaît un grand succès.

Il part en tournée en Amérique du Nord durant 21 mois et entrevoit la perspective d’une nouvelle carrière en remplaçant Fred Mace, star de Keystone, qui prend sa retraite. Il fait la connaissance de Mack Sennett en arrivant à Los Angeles en 1913 et, avant de commencer à jouer, il passe un an à se familiariser avec la réalité cinématographique. Il choisit le costume qui sera sa marque de fabrique, celui de Charlot « The tramp » (Le vagabond, celui qui s’en va toujours). En 1914 il tourne dans Charlot est content de lui puis Un béguin de Charlot qui est un succès. En tant que réalisateur sa production est d’un film par semaine. Mack Sennett réalise Le roman comique de Charlot et Lolotte.

Il intègre en décembre un nouveau studio et engage Edna Purviance avec laquelle il a une aventure jusqu’en 1917. Il tourne 35 films comme Charlot fait la noce ou Charlot garçon de banque et son personnage devient plus romantique. Sa popularité s’étend à l’étranger et il devient la 1ère star internationale du cinéma. A l’âge de 26 ans, quand il intègre le studio Mutual, il est l’une des personnes les mieux payées au monde.

En mars 1916, il inaugure son propre studio ; ses films sont plus élaborés et mélodramatiques comme Charlot et le comte, muet d’une durée de 23 minutes où il joue un apprenti tailleur maladroit. Son contrat stiple qu’il doit réaliser un court-métrage toutes les 4 semaines. Il travaille sur un scénario jamais achevé ; il fait construire les décors et travaille avec les autres acteurs pour improviser des gags. Il embauche Henry Bergman et leur collaboration durera environ 30 ans.

Il est critiqué pour ne pas prendre part au 1er conflit mondial en Angleterre mais ni son pays, ni les USA ne lui demandent de s’enrôler, arguant le fait qu’il est plus utile au moral des troupes par ses films. Son frère Sydney devient son agent quand un nouveau studio l’engage. Il gagne en liberté et en rémunération. Il construit son propre studio sur un terrain de 20 000m2 et tourne Une vie de chien. Il entreprend une tournée pour lever des fonds pour l’armée et Charlot soldat, film de 45 minutes, connaît un grand succès. En septembre 1918 il épouse une actrice Mildred Harris, 17 ans. Ils divorcent en 1920.

En 1919, il fonde une société avec Douglas Fairbanks, Mary Pickford et DW Griffith : United Artists ; ainsi financent-ils leurs propres œuvres même si lui, doit encore livrer 6 films à son ancien employeur. Le kid, 68 minutes, le plus long de sa production jusqu’à cette date, sort en mai 1920 et est très apprécié. Il retourne l’année suivante en Angleterre. Quand sort en septembre 1923 L’opinion publique, centré sur Edna Purviance, alors qu’il ne fait qu’une brève apparition, le public est déçu. En 1925, La ruée vers l’or, avec Georgia Hale et 600 figurants devient l’un des plus gros succès du muet. Durant le tournage, il épouse une jeune actrice de 16 ans Lita Grey. Ils ont 2 fils. Cette union est malheureuse et il est très affecté par la difficile procédure de divorce et le coût qui en résulte. Ceci entraîne la suspension du tournage du film Le cirque qui sort en janvier 1928. IL reçoit un Oscar d’honneur lors de la 1ère cérémonie de remise de la célèbre statuette.

Il s’inquiète de l’apparition du parlant qu’il rejette. Les lumières de la ville, janvier 1931, avec Virginia Cherril est un grand succès tant populaire que financier. Il est persuadé que la nouvelle technique ne marchera pas mais en même temps il craint de paraître démodé. Il se rend au Japon où il échappe à la mort lors d’un complot visant le 1er ministre qui est tué. Il se sent à cette époque « perdu et fatigué ».

Il rencontre Paulette Goddard, 21 ans. Durant la Grande Dépression ses craintes envers les machines et le capitalisme engendrent ses inquiétudes qui font naître Les temps modernes qui sort en février 1936 avec des effets sonores mais presqu’aucune parole. Ayant appris à jouer seul du piano, du violon et du violoncelle, il compose la musique et la chanson Smile. Comme il ne sait pas déchiffrer les partitions, il livre ses idées à David Raksin qui les met en forme. Ce film, devenu un classique du répertoire, reçoit des critiques mitigées à cause de l’intervention de la politique. Il se rend en Extrême Orient avec Paulette et révèle qu’ils se sont mariés en Chine. Leur divorce est prononcé en 1942.

En septembre 1939, quand éclate le nouveau conflit mondial, il débute le tournage du film Le dictateur dans lequel il s’éloigne de son personnage du « petit homme » comme il se dénommait lui-même, victime au 1er abord d’un désordre social qui le dépasse mais qui est en fait un révolté ; ses coups de boutoir contre la société, l’argent, l’armée, le travail sont de plus en plus clairs et directs. De ce fait, J. Edgar Hoover, patron du FBI, veut nuire à sa réputation. Dans le même temps, en 1945, une aspirante actrice Joan Barry lui intente un procès en reconnaissance de paternité : condamné, il devra payer une pension à leur fille jusqu’à ses 21 ans.

Il contracte, en 1943, une nouvelle union avec la fille du dramaturge Eugène O’ Neill, Oona, âgée de 18 ans : il en a alors 54. Ils restent unis jusqu’au décès de l’artiste à 77 ans et ont 8 enfants (leur fille aînée, Géraldine, naît en 1944). Monsieur Verdoux, dont il achète les droits à Orson Welles, est un échec. Il y critique le capitalisme et est accusé d’être communiste, s’étant rapproché de Bertolt Brecht. Il avait, dès 1921, tenté de rencontrer Lénine. Le FBI commence une enquête officielle en 1947. Ses sympathies, sa non-acquisition de la citoyenneté américaine sont critiquées. En septembre 1952, il embarque à bord d’un paquebot vers la Grande-Bretagne et décide de rompre tous ses liens avec les Etats-Unis quand son visa est révoqué. C’est son épouse qui revient pour régler ses affaires, dont la cession de ses parts dans la société United Artists. C’est en Angleterre qu’a lieu la 1ère du film Limelight (Les feux de la rampe), largement autobiographique dans lequel joue Buster Keaton. On y aperçoit Sydney, le fils qu’il a eu en 1925 avec Lita Grey et qui s’essaiera sans grand succès au métier d’acteur. La musique, avec la chanson Terry’s theme reçoit un Oscar lors de la réédition du film en 1973.

En 1953, la famille s’installe en Suisse à Corsier-sur-Vevey. Oona renonce à sa nationalité américaine pour devenir britannique. Les rencontres du réalisateur avec Zhou Enlai et Nikita Krouchtchev font de lui une figure controversée. Il exploite ses récents déboires dans Un prince à New York, tourné à Londres et monté à Paris où il sort en octobre 1957 après avoir été présenté dans la capitale anglaise. Les Américains le découvrent seulement en 1973.

Il publie en septembre 1964 ses mémoires : Histoire de ma vie. Son dernier film La comtesse de Hong-Kong avec Sophia Loren et Marlon Brando est un échec commercial.

Sa santé commence à décliner après plusieurs AVC et il se concentre sur la réédition de ses anciens films. Son étoile figure sur le Hollywood Walk of Fame depuis 1970. Il est fait Commandeur de la Légion d’honneur lors du festival de Cannes en 1971 et un Lion d’or couronne sa carrière l’année suivante à Venise. Il revient à Los Angeles en 1972 pour y recevoir un Oscar d’honneur des mains de Jack Lemmon. En 1975, la reine d’Angleterre Elisabeth II le fait chevalier puis Commandeur de l’ordre de l’empire britannique et il porte le titre de Sir. Victime d’un nouvel AVC il s’éteint dans sa propriété le 25 décembre 1977. Peu de temps après l’enterrement, 2 hommes procèdent à une exhumation pour demander une rançon ; ils sont arrêtés et Charlie Chaplin repose de nouveau dans un caveau en béton armé. Ce fait divers donne lieu à une libre interprétation dans un film de Xavier Beauvois en 2014 La rançon de la gloire. Le manoir Ban est depuis 2016 un musée.

Federico Fellini, Jacques Tati, René Clair, Billy Wilder affirment avoir été influencés par lui comme Richard Attenborough qui réalise en 1992 Chaplin.

 

BUSTER KEATON : Acteur, réalisateur et producteur, il a marqué le cinéma muet américain.

Joseph Frank Keaton Junior naît dans le Kansas le 4 octobre 1895 et son surnom Buster qui signifie casse-cou lui est donné à l’âge d’un an. En 1900, avec son frère et sa sœur, il rejoint ses parents sur scène et participe à leurs numéros burlesques ; il acquiert ainsi une technique corporelle exceptionnelle et sera regardé plus tard comme «  l’homme caoutchouc ». Mobilisé en 1918, il combat plusieurs semaines en France.

A partir de cette date il réalise environ 67 courts-métrages dont 23 mettent en scène le personnage de Fatty (Fatty boucher, docteur, bistro, groom, cuisinier). Il garde ce personnage jusqu’en 1923 tout en concevant d’autres petits films. En 1920, La maison démontable est un exemple des gags qu’il invente : il amorce celui-ci, le public est amené à deviner ce qui va se passer mais finalement il en est tout autrement. Dans ce cas, le personnage se démène pour enlever l’habitation de la voie ferrée car un train s’annonce. N’y parvenant pas, il sort avec sa femme. Le train passe mais sur le rail d’à côté. La maison est cependant détruite par un convoi venant du sens opposé.

Vient ensuite la série avec Frigo, renommé Malec lors des 1ères sorties françaises, 6 réalisations à partir de 1921 et jusqu’en 1923 : Frigo fregoli, Frigo déménageur, chez les Indiens… Et Malec est le héros de 9 histoires. Il avait déjà produit un long métrage en 1920 Ce crétin de Malec et poursuit dans cette voie en 924 avec Sherlock Junior et surtout avec une trilogie devenue célèbre : Les lois de l’hospitalité en 1923, La croisière du Navigator en 1924 et Le mécano de la Générale en 1926. Il produit ainsi sans interruption jusqu’à l’avènement du parlant.

Il est reconnaissable à son chapeau canotier et son costume souple et met au point son personnage de pantin, au visage impassible mais en réalité profondément neurasthénique. Son personnage n’a pas de position sociale bien définie. Ses partenaires objets sont souvent gigantesques et il les domine avec un peu d’intelligence. Il crée un homme introverti, téméraire, toujours en quête d’amour, surnommé «  l’homme qui ne rit jamais ».

Après son succès recueilli pour L’opérateur, il signe malgré l’avis négatif de son ami Charlie Chaplin, un contrat d’exclusivité avec la MGM ; sa créativité est freinée et il ne fera que des films contrôlés où il sera un faire-valoir. Citons : Hollywood chante et danse, Buster s’en va-t-en guerre, Le plombier amoureux , Le roi des Champs-Elysées (1934, tourné en France), Et la vie recommence, L’esprit fait du swing, Amour poste restante. Il souffre qu’on lui ait imposé comme partenaire Jimmy Durante, envahissant bavard. Ne pouvant exprimer sa fantaisie, il est mis à l’écart et sombre dans la dépression et l’alcool. Sa 2ème épouse, fille d’un producteur et mauvaise actrice, qui lui en veut de ne pas l’avoir imposée lui mène la vie dure et demande le divorce. Il contractera un nouveau mariage en 1940.

On le retrouve dans de petits rôles : Boulevard du crépuscule de Billy Wilder en 1950 où il joue au bridge avec Eric von Stroheim ; Les feux de la rampe que réalise Charlie Chaplin en 1952 et où il est, avec lui, un clown vieillissant ; Pattes de velours en 1953 ; Le tour du monde en 80 jours De Michael Anderson dans lequel il conduit un train ; Les aventuriers du fleuve de Michael Curtiz en 1960.

Il connaît un regain de notoriété dans un numéro muet au cirque Médrano à Paris en 1954. L’année suivante, l’intervention d’un distributeur et collectionneur américain contribue à la rediffusion de ses meilleurs films. Le jeune public est enthousiasmé par la découverte de la trilogie et cela se concrétise par l’attribution en 1960 d’un Oscar pour l’ensemble de son œuvre.

Il s’éteint à Hollywood le 1er février 1966 d’un cancer du poumon. On raconte que ‘ayant construit un immense circuit de train dans son garage, pour éviter de trop fumer, il allumait une cigarette qu’il posait sur la locomotive et prenait une bouffée à chaque passage.

................................................................................................................................Claudine
 


 


 


 


 

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commentaires

W
Une longue attente tuera la joie de la rencontre. Comme au cinéma, palpable...
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