Ind 2017 C VO 90mn
avec
Prashanti Tallpankar, Sudesh Bhise, Barkha Naïk,
Thème : Statuts des travailleurs migrants à Goa dans les années 1990.
Le Réalisateur : Miransha Naïk, originaire de Goa, a suivi un cursus scénario à l’école “Whistling Woods International” à Mumbai.
En 2012, il commence à travailler en tant que scénariste pour la société de production “Gitanjali Creations”, puis autoproduit ses courts métrages sous la bannière “Thin Air Productions”.
L’ENFANT DE GOA (JUZE) est son premier long métrage. Hormis les personnages principaux, la plupart des acteurs sont des non professionnels et vivent à Goa
Récompenses : Prix spécial du jury au Festival du film de Minsk, Prix du meilleur réalisateur au Festival international du film d’Asie du Sud de Singapour, Meilleur premier réalisateur au Festival du film innovant
Aspects du cinéma Indien: Le cinéma Indien est le reflet de ce sous continent qui compte plus de 1,3 milliard d’habitants,vingt-huit États, vingt-deux langues officielles plus l’anglais. Souvent le seul connu à l’étranger, Bollywood « n’est que l’arbre qui cache la forêt » . Il ne produit qu’une part très minoritaire des plus de mille films réalisés chaque année en Inde. Nous esquisserons ci-dessous un aspect du nouveau cinéma indien qui évoque les problèmes de sa société en ne citant que quelques œuvres phares qui contribuent à émanciper les populations . Ainsi - Veer-Zaara avec Shah Rukh Khan évoque les relations entre l’Inde et le Pakistan (2004) - Swades, le sous-développement des campagnes (2004 ). -Three Idiots (2009) d’Aamir Khan traite des lacunes de l’enseignement supérieur , du terrorisme au Cachemire dans Fanaa (2006), du colonialisme britannique dans Lagaan (2001) ou une satire des religions et des gourous dans PK (2014). - Kabhi Khushi Kabhie Gham (2001), avec son explosion de couleurs, de musique et de danses, traite implicitement de l’extrême difficulté des mariages entre castes. - Baahubali (2015), grand succès telugu, la langue de l’Andra Pradesh et du Telangana. - Pink (2016), dans lequel un avocat vieillissant prend la défense de trois jeunes femmes harcelée. - English Vinglish (2012), qui décrit le combat d’une femme indienne pour apprendre l’anglais, clé de son émancipation et du respect de son entourage. - Eeb Allay Ooo! (2019) de Prateek Vats qui donne la parole aux gens marginalisés. - Gangs of Wasseypur (2012), d’Anurag Kashyap, chef de file de ce mouvement, est une fresque monumentale consacrée aux guerres opposant les mafias - Moothon (2019) de Geetu Mohandas, périple d’un jeune garçon depuis les paradisiaques îles du Kerala, jusqu’aux bidonvilles de Bombay , qui traite de l’homosexualité, sujet tabou dans le pays. - Sairat (2016), tourné par un réalisateur Dalit c’est-à-dire Intouchable, en marathi, la langue du Maharashtra (l’État de Bombay). Il raconte une histoire d’amour entre un jeune Dalit et une fille de haute caste appartenant à une famille riche.
« À des années-lumière de Bollywood, le cinéma indien d’aujourd’hui devient-il un cinéma de combat ? Plus les réalités de la société indienne seront dures, plus le cinéma sera intéressant – et plus il lui faudra lutter pour s’imposer.»
HM